L’acronyme GMP fait référence au GIR Moyen Pondéré. C’est un indicateur clé dans le secteur des EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Il traduit le niveau de dépendance moyen des résidents d’un établissement. Plus ce GMP est élevé, plus le niveau de dépendance des résidents est important.
Le GMP permet de mesurer le niveau moyen de perte d’autonomie des résidents de l’établissement, basé sur la grille d’évaluation AGGIR. Un GIR Moyen Pondéré supérieur à 300 points correspond aux établissements médicalisés tels que les maisons de retraite ou les EHPAD.
En France, le GMP moyen est de 713, avec des différences en fonction du statut : de 698 pour les EHPAD associatifs à 730 pour les établissements privés. Ces valeurs mesurent le niveau de perte d’autonomie moyen départemental des résidents des EHPAD. Elles sont recueillies auprès des conseils départementaux et des agences régionales de santé.
L’indicateur synthétique « groupe iso-ressources moyen pondéré soins » (GMPS) rend compte du niveau de perte d’autonomie moyen des personnes. Pour obtenir le forfait soin alloué à un établissement, il convient d’appliquer la formule, dite « GMPS » : GMPS = ((PMPX2,59)+ GMP) X capacité au titre.
Il est important de noter que le GMP cherche à évaluer et quantifier le niveau moyen de perte d’autonomie des résidents d’un établissement d’hébergement tel que les EHPAD. C’est un outil d’évaluation qui permet au médecin coordonnateur d’un EHPAD ou USLD de qualifier et quantifier les soins nécessaires d’une personne âgée.
En conclusion, le GMP est un indicateur essentiel pour comprendre le niveau de dépendance des résidents d’un EHPAD. Il permet de mesurer le niveau de perte d’autonomie et d’évaluer les soins nécessaires pour chaque résident. Il est donc crucial pour la gestion des EHPAD et pour assurer la qualité des soins apportés aux résidents.
L’impact du GMP sur la gestion des EHPAD : une perspective approfondie
Le GMP (GIR Moyen Pondéré) joue un rôle déterminant dans la gestion des EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes). Cet indicateur, qui mesure le niveau moyen de dépendance des résidents, a des implications directes sur le financement et l’organisation des soins dans ces établissements.
Le forfait dépendance, qui contribue au financement des EHPAD, dépend en effet de l’état de dépendance moyen des résidents, calculé à partir du GMP. Ce forfait est déterminé sur la base de la grille AGGIR, un outil d’évaluation de la dépendance.
Le taux d’encadrement dans les EHPAD, c’est-à-dire le nombre de professionnels de santé par résident, varie également en fonction du GMP. Plus le GMP est élevé, plus le taux d’encadrement tend à être élevé pour répondre aux besoins de soins des résidents.
Il est à noter que le GMP a un impact direct sur le financement des postes de médecins dans les EHPAD. En effet, la coupe PATHOS, qui détermine les budgets de la section soins des EHPAD (forfait soins), est directement influencée par le GMP.
En outre, le GMP est un indicateur clé pour le contrôle des EHPAD. Pour chaque contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM), un médecin du Conseil départemental doit réaliser la coupe GMP des résidents.
Cependant, le GMP n’est pas sans limites. Il repose sur l’hypothèse conventionnelle que les besoins de soins sous-jacents au calcul du GMP s’appuient sur la dépendance des résidents. Or, cette hypothèse peut être remise en question, car la dépendance n’est pas le seul facteur déterminant les besoins de soins.