La qualité de l’air intérieur dans les Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) est un sujet primordial pour la santé des résidents. La loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l’environnement impose une surveillance périodique dans certains établissements recevant du public, dont les EHPAD. Dans cet article, nous explorons les enjeux de cette surveillance et les réglementations en vigueur en 2023.
Les enjeux de la qualité de l’air intérieur dans les EHPAD
Les résidents d’EHPAD sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des polluants présents dans l’air intérieur. Même à des concentrations faibles, ces polluants peuvent impacter leur système respiratoire, et les risques s’accroissent avec l’âge. De ce fait, il est essentiel de surveiller et d’optimiser la qualité de l’air dans ces établissements.
Réglementations en vigueur en 2023
La loi portant engagement national pour l’environnement rend obligatoire la surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les établissements recevant un public sensible, comme les EHPAD. Selon cette réglementation, les EHPAD doivent contrôler la qualité de l’air tous les sept ans, à partir du 1er janvier 2023.
Cette surveillance a pour objectifs d’évaluer les moyens d’aération, d’identifier la présence de certains polluants et de proposer des solutions pour améliorer la qualité de l’air.
Les EHPAD qui ne respectent pas ces obligations de vérification périodique ou dépassent les seuils de concentration de polluants encourent une amende pouvant atteindre 1500 euros.
Améliorer la qualité d’air intérieur pour le bien-être du personnel soignant
La qualité de l’air intérieur (QAI) est cruciale pour le personnel soignant, car une mauvaise QAI peut engendrer des effets néfastes sur la santé. Pour améliorer la QAI dans les établissements de santé, il est recommandé de choisir des matériaux émettant moins de substances polluantes et d’améliorer les conditions d’aération des locaux.
L’évaluation annuelle des moyens d’aération, incluant la mesure de la concentration en dioxyde de carbone, fait partie des dispositifs réglementaires pour surveiller la QAI. Réduire les sources de pollution, comme les produits de construction et de décoration, est également une stratégie recommandée.
Le personnel soignant peut également adopter des comportements adaptés, tels que l’entretien des appareils à combustion et l’usage de produits d’entretien moins polluants. Les conséquences d’une mauvaise QAI sur la santé peuvent inclure des maux de tête, de la fatigue, des nausées ou des troubles respiratoires.
Optimisez la qualité de l’air intérieur dans les EHPAD grâce à des solutions adaptées
Pour améliorer la qualité de l’air intérieur dans un EHPAD, installez un système de ventilation performant, tel qu’un système de ventilation double flux avec un échangeur thermique, permettant de chauffer l’air entrant. Cette solution est intéressante pour économiser sur les coûts de chauffage.
Mettez en place une surveillance de la qualité de l’air intérieur et évaluez les moyens d’aération, qui peuvent être effectués par les services techniques de l’établissement. Adoptez également des comportements adaptés, tels que l’entretien des appareils à combustion, l’utilisation de produits d’entretien moins polluants et la limitation du tabagisme.
Faites appel à des entreprises spécialisées, comme Technivap, pour réaliser des diagnostics et des prestations d’entretien afin d’assurer une qualité de l’air intérieur optimale. Enfin, veillez à aérer régulièrement les locaux pour renouveler l’air intérieur.
La surveillance de la qualité de l’air intérieur dans les EHPAD est une nécessité pour assurer la santé des résidents. Les établissements doivent se conformer aux réglementations en vigueur et adopter des solutions adaptées pour garantir un environnement sain.