L’accès aux soins en Ehpad est au cœur d’une réforme majeure. Les députés ont voté une proposition de loi qui pourrait transformer le paysage médical dans ces établissements. Cette loi, adoptée lors de l’examen en séance publique, donne la possibilité aux médecins coordonnateurs de devenir médecins traitants des résidents.
C’est une avancée significative. Les médecins coordonnateurs, jusqu’à présent en charge de la coordination des soins, pourront désormais prescrire des traitements. Cette mesure, soutenue par des fédérations et syndicats de médecins, vise à améliorer l’accès aux soins pour les résidents d’Ehpad.
La proposition de loi, portée par le député Frédéric Valletoux, a été adoptée par 37 voix contre 4. Elle a pour objectif d'”améliorer l’accès aux soins par l’engagement territorial des professionnels”. Un engagement qui prend tout son sens dans le contexte actuel de déserts médicaux.
L’urgence de la situation a été soulignée par Bastien Marchive, député du groupe Renaissance. Il a défendu cet amendement, soutenu par Jérémie Patrier-Leitus, qui a pointé la nécessité de remédier à une situation pénalisante pour les résidents des Ehpad et pour les médecins de ville.
L’adoption de cette mesure pourrait alléger la charge de travail des médecins de ville, en permettant aux médecins coordonnateurs des Ehpad de prendre en charge les résidents. C’est une avancée qui pourrait redonner du temps médical aux médecins en ville.
Le gouvernement a également approuvé cet amendement. Le rapporteur Frédéric Valletoux a toutefois souligné la nécessité d’ajuster les textes pour éviter de promulguer deux fois la même disposition. En effet, cette mesure avait déjà été adoptée dans le cadre de la loi bien-vieillir, dont l’examen reprendra en juillet.
La fonction de médecin coordonnateur pourra être assurée par un ou plusieurs médecins. Ils auront pour mission d’assurer l’encadrement de l’équipe soignante de l’établissement et le suivi médical des résidents. Ils pourront également réaliser des prescriptions médicales et veiller à la qualité de la prise en charge médicale des résidents.
La proposition de loi sera transmise au Sénat pour un examen à la rentrée. Cette réforme, si elle est adoptée, pourrait marquer un tournant dans l’accès aux soins en Ehpad. Elle pourrait permettre de répondre plus efficacement aux besoins des résidents et d’alléger la charge de travail des médecins de ville.
C’est une avancée qui pourrait transformer le paysage médical en Ehpad. Les médecins coordonnateurs, acteurs clés de la coordination des soins, pourraient devenir des acteurs majeurs de la prise en charge médicale des résidents. Une transformation qui pourrait améliorer l’accès aux soins pour les résidents etredonner du temps médical aux médecins de ville.
Il est important de souligner que cette mesure ne vise pas à mettre en concurrence les textes de loi, mais à répondre à l’urgence de la situation. Les résidents des Ehpad souffrent d’un manque d’accès aux soins, une situation qui alourdit également la tâche des médecins de ville.
La proposition de loi vise à remédier à cette situation. En permettant aux médecins coordonnateurs de devenir médecins traitants des résidents, elle pourrait améliorer l’accès aux soins pour les résidents et alléger la charge de travail des médecins de ville.
Cette réforme pourrait transformer le paysage médical en Ehpad. Les médecins coordonnateurs, acteurs clés de la coordination des soins, pourraient devenir des acteurs majeurs de la prise en charge médicale des résidents. Une transformation qui pourrait améliorer l’accès aux soins pour les résidents et redonner du temps médical aux médecins de ville.
La proposition de loi sera transmise au Sénat pour un examen à la rentrée. Cette réforme, si elle est adoptée, pourrait marquer un tournant dans l’accès aux soins en Ehpad. Elle pourrait permettre de répondre plus efficacement aux besoins des résidents et d’alléger la charge de travail des médecins de ville.
En conclusion, l’adoption de cette proposition de loi pourrait marquer une avancée majeure dans l’accès aux soins en Ehpad. En permettant aux médecins coordonnateurs de devenir médecins traitants des résidents, elle pourrait améliorer l’accès aux soins pour les résidents et alléger la charge de travail des médecins de ville. Une réforme qui pourrait transformer le paysage médical en Ehpad et améliorer la qualité de la prise en charge médicale des résidents.
Vers un droit de prescription élargi pour les médecins coordonnateurs : un débat houleux
La question de la prescription des médecins coordonnateurs est un sujet qui fait débat depuis plusieurs années. Dans un contexte de pénurie médicale, cette question refait surface et suscite de vives réactions. La députée Josiane Corneloup a récemment déposé une proposition de loi visant à donner un “véritable” droit de prescription aux médecins coordonnateurs d’Ehpad.
Cette proposition de loi intervient alors que le futur projet de décret redéfinissant les missions des médecins coordonnateurs est toujours en cours de construction. Les principales organisations professionnelles concernées ont exprimé leurs craintes et réclament des garanties. Elles redoutent que leurs missions de coordination soient englouties au détriment de missions de prescription.
La proposition de loi de Josiane Corneloup part du principe que le droit de prescription, limité aujourd’hui aux cas d’urgence, de risques vitaux ou de survenue de risques exceptionnels, serait un handicap. Elle associe les deux missions – la prescription et la coordination – et soutient que la coordination est facilitée si le médecin coordonnateur est également le prescripteur.
Cette proposition de loi est en “parfaite adéquation avec les objectifs, poursuivis par la feuille de route du Gouvernement sur la médicalisation des Ehpad présentée le 7 mars 2022″, selon l’exposé des motifs de la proposition. Elle détaille les conditions dans lesquelles cette nouvelle mission de prescription interviendrait, sans s’attarder sur les missions de coordination.
Cependant, cette proposition de loi n’est pas encore inscrite à l’agenda parlementaire pour examen. Le sujet reste très sensible pour les professionnels concernés. En 2014, Laurence Rossignol, alors secrétaire d’État en charge de la Famille, des Personnes âgées et de l’Autonomie, avait annoncé vouloir ouvrir le débat sur l’élargissement des prescriptions des médecins coordonnateurs, créant de vives réactions d’opposition dans les rangs des professionnels concernés.
En conclusion, la question de l’élargissement du droit de prescription des médecins coordonnateurs est un sujet qui suscite de vives réactions et qui fait débat. La proposition de loi de Josiane Corneloup, si elle est adoptée, pourrait marquer un tournant dans ce débat. Cependant, elle soulève également des questions sur l’équilibre entre les missions de coordination et de prescription des médecins coordonnateurs.