L’engagement quotidien des aidants auprès de leurs proches dépendants est un acte d’amour et de dévouement. Cependant, cette tâche peut s’avérer épuisante, tant physiquement qu’émotionnellement. L’accueil de jour se présente alors comme une solution de répit pour ces aidants, leur offrant une pause bien méritée tout en assurant un environnement sécurisé et stimulant pour leurs proches.
L’accueil de jour est une structure qui s’adresse principalement aux personnes âgées de 60 ans et plus, vivant à domicile et en perte d’autonomie. Ces établissements peuvent être autonomes ou rattachés à une structure plus grande, comme un établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Ils offrent un accueil à la journée, avec repas sur place, ou à la demi-journée, une ou plusieurs fois par semaine.
L’accueil de jour a pour objectif principal de permettre aux personnes âgées en perte d’autonomie de rester le plus longtemps possible à domicile. Il offre un suivi régulier et un accompagnement adapté, tout en stimulant les capacités des personnes accueillies grâce à des activités adaptées. Il permet également de maintenir les liens sociaux et d’éviter l’isolement.
Pour les aidants, l’accueil de jour offre une pause, un temps pour eux-mêmes. Ils peuvent ainsi se libérer du temps durant la journée, échanger avec les professionnels de l’accueil de jour, partager leurs inquiétudes et même échanger avec d’autres familles vivant la même situation.
Depuis 2015, la loi d’adaptation de la société au vieillissement a mis en place un droit au répit pour les proches aidants des personnes âgées en perte d’autonomie. Ce droit permet aux aidants de financer une solution de répit, comme l’accueil de jour, dans la limite de 500 € par an. C’est une reconnaissance importante du rôle des aidants et de la nécessité de leur offrir du temps pour eux-mêmes.
L’accueil de jour est donc une solution précieuse pour les aidants et leurs proches. Il offre un environnement sécurisé et stimulant pour les personnes âgées, tout en offrant un répit bien mérité aux aidants. C’est une solution qui mérite d’être davantage connue et utilisée.
L’accueil de jour : un bienfait pour les malades et un soutien pour les aidants
L’accueil de jour n’est pas simplement un lieu où les personnes âgées peuvent passer la journée. C’est un véritable lieu de vie et de soins pour les personnes atteintes de maladies telles que la maladie d’Alzheimer. C’est aussi un espace de soutien et une précieuse opportunité de répit pour leurs aidants.
En France, il existe plus de 1 800 structures d’accueil de jour. La plupart sont rattachées à un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), tandis que d’autres sont des entités indépendantes, souvent associatives. Leur mission ? Prendre en charge le malade Alzheimer pour une demi-journée ou pour la journée entière, une ou plusieurs fois par semaine.
Cette prise en charge est réalisée par une équipe de professionnels spécialisés, qui anime et encadre des activités variées. Selon les structures, il peut s’agir d’ateliers mémoire, dessin, chant, lecture, jardinage ou encore cuisine, de danse, de gymnastique ou de relaxation, de sorties culturelles ou festives. Des entretiens individuels avec un psychologue sont également proposés par près de sept accueils de jour sur dix.
L’objectif global de l’accueil de jour est de favoriser le bien-être autant que de stimuler les facultés physiques et cognitives du malade Alzheimer pour ralentir leur déclin, et lui permettre de rester le plus longtemps possible à domicile. Sortir de chez soi et côtoyer d’autres personnes dans le cadre d’un accueil de jour favorise le maintien du lien social, souvent mis à mal par la maladie.
Rompre son isolement, c’est essentiel pour le malade Alzheimer. C’est tout aussi indispensable pour ses aidants, à qui l’accueil de jour permet aussi de dégager du temps rien que pour eux. Une pause bienvenue pour des proches souvent au bord de l’épuisement.
De nombreuses structures d’accueil de jour proposent également un accompagnement spécifique pour les aidants : réunions d’information, formations, entretiens psychologiques individuels, groupes de discussion… Certaines intègrent même une plateforme dédiée, dite « d’accompagnement et de répit des aidants ».