Les escarres sont un problème fréquent chez les personnes âgées ou dépendantes vivant en établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad). Il est essentiel de mettre en place des mesures préventives et des traitements adaptés pour éviter l’apparition de ces plaies et en limiter les complications. Cet article présente les méthodes et conseils pour prévenir et soigner les escarres en Ehpad.
Sommaire
Comprendre les différents stades de l’escarre: évaluation et traitements
L’évaluation des stades de l’escarre est cruciale pour définir une stratégie de soins adaptée. Il existe quatre stades principaux dans le développement d’une escarre.
Au stade 1, une rougeur apparaît et ne blanchit pas sous pression. La peau peut être dure, chaude, décolorée, douloureuse ou démanger. À ce stade, les tissus musculaires peuvent déjà être endommagés. Pour en savoir plus, consultez l’Institut Amelis.
Le stade 2 se caractérise par une altération superficielle de la peau touchant l’épiderme et/ou le derme. La plaie se présente comme un arrachement cutané ou une phlyctène hémorragique ou séreuse. Pour plus d’informations, rendez-vous sur infirmiers.com.

Par ailleurs, il est important de noter l’existence du stade 0. Chez le patient à risque, une rougeur réversible apparaît sur le point d’appui en phase de prévention. Pour en apprendre davantage, consultez le Journal des Femmes.
Pour évaluer et traiter les escarres, il est essentiel de suivre les recommandations de la Haute Autorité de Santé. Ces recommandations permettent de répondre aux questions essentielles concernant la description, l’évaluation, les facteurs de risque, les mesures générales de prévention et les traitements des escarres.
L’effleurage : une technique préventive efficace contre les escarres
L’escarre, cette plaie qui peut survenir en quelques heures chez les personnes fragilisées et immobilisées, est une pathologie grave mais évitable. Pour prévenir son apparition, une technique simple et efficace est souvent recommandée : l’effleurage. Cet article se propose de vous faire découvrir cette méthode, ses bénéfices et son application concrète dans le cadre de la prévention des escarres.
L’escarre est une lésion cutanée qui résulte d’une pression prolongée sur les vaisseaux sanguins, entrainant une diminution de l’apport en oxygène aux tissus cutanés. Cette pathologie est particulièrement fréquente chez les personnes alitées ou assises pendant de longues périodes. Pourtant, des mesures préventives adaptées peuvent permettre d’éviter son apparition. Parmi ces mesures, l’effleurage tient une place de choix.
L’effleurage, une technique d’origine manuelle, consiste à réaliser des mouvements circulaires doux sur la peau à l’aide de la paume et des doigts à plat. Cette méthode favorise la microcirculation cutanée, permettant ainsi d’améliorer la vascularisation et la nutrition de la peau. Elle est généralement réalisée avec une huile de soin, comme l’huile d’amande douce, pour faciliter le glissement des doigts.
Cependant, l’effleurage n’est pas une technique curative, mais bien préventive. Elle est indiquée pour les patients alités ou assis avec des appuis prolongés, afin de prévenir le risque d’escarre. Elle doit être effectuée sur une peau saine et non lésée, et ne doit pas être utilisée sur une escarre déjà formée. De plus, il est important de noter que le massage et la friction sont à proscrire, car ils peuvent diminuer le débit microcirculatoire moyen et traumatiser la peau des zones à risque.
L’effleurage doit être réalisé 4 à 6 fois par jour, pendant 1 à 2 minutes sur les zones à risque, telles que le talon, le sacrum, le coude. Cette technique permet non seulement de prévenir l’apparition des escarres, mais aussi d’observer l’état cutané du patient, de détecter tout signe précoce d’altération cutanée, et d’assurer une parfaite hygiène corporelle.
En complément de l’effleurage, d’autres mesures préventives sont essentielles pour éviter l’apparition des escarres. Parmi elles, le positionnement régulier du patient pour éviter les appuis prolongés, le maintien d’une bonne hygiène corporelle, et l’adaptation des apports nutritionnels en fonction des besoins du patient.
Huiles de soin anti-escarre : une révolution pour la prévention et le soulagement
Dans le monde de la santé, l’innovation est constamment à l’œuvre pour améliorer la qualité de vie des patients. L’une de ces avancées concerne la prévention et le traitement des escarres, un problème de santé courant mais souvent négligé. Les huiles de soin anti-escarre sont devenues un outil essentiel dans cette lutte.
Les escarres, également connues sous le nom d’ulcères de pression, sont des lésions cutanées qui se développent lorsque la peau et les tissus sous-jacents sont comprimés entre une surface dure et une proéminence osseuse. Elles sont particulièrement fréquentes chez les personnes à mobilité réduite ou alitées pendant de longues périodes.
La prévention des escarres est une priorité dans les soins de santé, car leur traitement peut être long et douloureux. C’est là que les huiles de soin anti-escarre entrent en jeu. Ces produits, qui contiennent des ingrédients naturels tels que des huiles végétales, sont conçus pour hydrater la peau, réduire l’inflammation et favoriser la cicatrisation.
Les huiles de soin anti-escarre sont appliquées sur la peau à l’aide d’un spray, créant une barrière protectrice qui aide à prévenir les escarres. Elles sont particulièrement efficaces sur les zones à haut risque d’ulcères de pression, comme le sacrum, les ischions et les talons.
L’efficacité de ces huiles a été démontrée par plusieurs études. Une étude publiée dans le Journal of Wound Care a montré que l’utilisation d’huiles de soin anti-escarre peut réduire significativement l’incidence des escarres chez les patients à risque. De plus, une autre étude publiée dans le Journal of Clinical Nursing a révélé que ces huiles peuvent également aider à réduire la douleur associée aux escarres.
Les huiles de soin anti-escarre sont disponibles dans une variété de formulations, chacune adaptée à des besoins spécifiques. Par exemple, l’huile de soin Menalind est spécialement conçue pour les personnes âgées dont la peau est plus sensible et se déshydrate facilement. Elle contient des ingrédients spéciaux pour protéger la zone intime, offre un toucher agréable et procure une sensation de soulagement et de fraîcheur grâce à son parfum rafraîchissant.
L’huile Corpitol, quant à elle, est indiquée pour la prévention et le traitement des érythèmes cutanés de soutien. Elle fortifie, soulage et protège la peau de la zone à risque. Un doux massage avec cette huile n’est pas douloureux et a une action prolongée.
L’union fait la force : Soignants et proches, alliés contre les escarres
La prévention et le traitement des escarres nécessitent une collaboration étroite entre les professionnels de santé et l’entourage du patient. En effet, ces atteintes cutanées provoquent souvent douleur, inconfort et isolement pour les personnes concernées. Pour éviter leur apparition, plusieurs mesures préventives doivent être mises en place par le personnel soignant et l’entourage.

L’escarre, cette plaie chronique qui s’installe sournoisement chez les personnes alitées ou à mobilité réduite, est un véritable fléau. Sa prévention et son traitement nécessitent une collaboration étroite entre soignants et entourage du patient. C’est une lutte de tous les instants, où chaque geste compte.
Les escarres sont des plaies qui se développent lorsque la peau et les tissus sous-jacents sont comprimés entre une surface dure et les os. Elles sont fréquentes chez les personnes alitées ou à mobilité réduite, et peuvent entraîner des complications graves si elles ne sont pas traitées rapidement et efficacement.
La prévention et le traitement des escarres nécessitent une collaboration étroite entre les soignants et l’entourage du patient. En effet, ces derniers jouent un rôle crucial dans la surveillance de l’apparition des premiers signes d’escarres, ainsi que dans la mise en œuvre des mesures préventives et curatives.
Selon une étude publiée par la Haute Autorité de Santé en France, la prévention des escarres repose sur plusieurs piliers. Il s’agit notamment de la mobilisation et du repositionnement régulier du patient, de l’hygiène et de l’hydratation de la peau, de l’alimentation équilibrée et de la gestion de l’incontinence.
Ces mesures, bien que simples en apparence, nécessitent une vigilance constante et une bonne coordination entre les différents acteurs. Les soignants, qu’ils soient infirmiers, aides-soignants ou médecins, ont un rôle central dans la mise en place de ces mesures. Ils sont en première ligne pour détecter les premiers signes d’escarres, évaluer le risque, mettre en place les mesures préventives et assurer le suivi du patient.
Cependant, l’entourage du patient a également un rôle crucial à jouer. Les proches peuvent aider à la mobilisation du patient, à l’hygiène et à l’alimentation. Ils peuvent également être les premiers à remarquer les changements dans l’état de la peau du patient, qui peuvent être le signe de l’apparition d’une escarre.
Une étude publiée dans la revue Cochrane a montré l’importance de l’éducation des patients et de leurs proches dans la prévention des escarres. L’étude a révélé que les programmes d’éducation peuvent aider à réduire le risque d’escarres en améliorant la connaissance des patients et de leurs proches sur les facteurs de risque et les mesures préventives.
Ces programmes d’éducation peuvent prendre différentes formes, allant de la fourniture d’informations écrites à la formation individuelle. Ils peuvent également inclure un suivi régulier pour évaluer l’efficacité des mesures préventives et apporter les ajustements nécessaires.
En somme, la lutte contre les escarres est une responsabilité partagée entre les soignants et l’entouragedu patient. Chacun a un rôle à jouer, et la réussite de cette lutte dépend de la bonne coordination entre tous les acteurs.
Il est important de souligner que la prévention des escarres ne se limite pas à l’hôpital ou à l’établissement de soins. Elle doit se poursuivre à domicile, où l’entourage du patient joue un rôle encore plus crucial.
En effet, à domicile, les proches sont souvent les seuls à pouvoir surveiller l’apparition des premiers signes d’escarres et à mettre en œuvre les mesures préventives. Ils sont également les mieux placés pour assurer le confort du patient et prévenir les facteurs de risque tels que l’immobilité prolongée ou la malnutrition.
Cependant, la lutte contre les escarres à domicile peut être un défi pour les proches, qui ne disposent pas toujours des connaissances et des compétences nécessaires. C’est pourquoi il est essentiel de les inclure dans les programmes d’éducation et de leur fournir le soutien et les ressources nécessaires.