Les 7 bonnes raisons de passer d’aide-soignant à infirmier

Dans le monde de la santé, évoluer de aide-soignant à infirmier représente un tournant professionnel majeur. Cette progression n’est pas seulement une question de titre, mais un enrichissement substantiel du rôle et des responsabilités. Pour ceux qui aspirent à plus, nous explorons ici les 7 bonnes raisons de passer d’aide-soignant à infirmier. De l’augmentation significative du salaire à l’élargissement des compétences, en passant par une autonomie accrue et une meilleure reconnaissance professionnelle, chaque raison incarne un pas en avant vers l’épanouissement dans le secteur des soins. La santé est un domaine en constante évolution, et se trouver en son cœur demande un engagement vers l’excellence et l’amélioration continue. Découvrez pourquoi franchir ce cap pourrait être l’une des meilleures décisions de votre carrière.

7 Raisons Convaincantes de Faire la Transition d’Aide-Soignant à Infirmier

Les raisons pour passer du métier d’aide-soignant à celui d’infirmier varient selon les individus, mais plusieurs motivations communes peuvent être identifiées. Bien que je n’aie pas trouvé de références directes dans les documents disponibles à ce sujet, je peux vous fournir une analyse basée sur les connaissances générales et les informations pertinentes des documents.

Évolution professionnelle et développement de carrière

Le passage d’aide-soignant à infirmier représente une évolution professionnelle offrant de nouvelles responsabilités et un élargissement du champ de pratique. Cela permet d’accéder à des postes à plus haute responsabilité et potentiellement à une meilleure rémunération.

Accroissement des compétences

Devenir infirmier permet d’acquérir de nouvelles compétences cliniques et théoriques, d’approfondir ses connaissances médicales et de développer une expertise dans des domaines spécialisés de la santé.

Autonomie professionnelle

Les infirmiers jouissent d’une plus grande autonomie dans leur pratique professionnelle par rapport aux aides-soignants. Ils sont habilités à réaliser des évaluations de santé, à planifier et à exécuter des plans de soins, et à prendre des décisions cliniques importantes.

Implication dans le processus de soins

En tant qu’infirmier, on s’implique davantage dans le processus de soins, y compris dans l’évaluation des besoins des patients, la planification et l’administration des traitements, et le suivi de l’évolution des patients.

Opportunités d’éducation et de spécialisation

Le rôle d’infirmier offre de nombreuses opportunités de formation continue et de spécialisation dans des domaines tels que les soins intensifs, la pédiatrie, la santé mentale, et bien d’autres. Ceci permet de continuer à grandir professionnellement et de suivre ses intérêts spécifiques dans le vaste domaine de la santé.

Satisfaction professionnelle

La transition vers le rôle d’infirmier peut apporter une plus grande satisfaction professionnelle grâce à l’impact direct et significatif sur la qualité des soins et le bien-être des patients.

Répondre à un besoin sociétal

Le passage à la profession d’infirmier peut être motivé par le désir de répondre à la demande croissante de professionnels de santé qualifiés, en particulier dans le contexte d’un vieillissement de la population et d’une augmentation des besoins en soins de santé.

Comment passer d’aide-soignant à infirmier ?

Pour passer du rôle d’aide-soignant à celui d’infirmier en France, il est nécessaire de suivre une formation spécifique et d’obtenir le Diplôme d’État d’Infirmier (DEI). Voici les étapes générales à suivre pour réaliser cette transition professionnelle :

Prérequis

• Diplôme d’Aide-Soignant: Être titulaire du Diplôme d’État d’Aide-Soignant (DEAS).
• Expérience professionnelle: Avoir exercé en tant qu’aide-soignant peut être un avantage pour l’admission en formation d’infirmier, surtout dans le cadre de la formation professionnelle continue ou pour les dispositifs spécifiques aux professionnels de santé.

Concours d’entrée en Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI)

• Passerelle AS-AP: Pour les aides-soignants, certaines places peuvent être réservées dans les IFSI grâce à un concours spécifique (passerelle AS-AP). Cela permet aux professionnels en exercice d’accéder à la formation sans passer par le concours traditionnel.
• Parcoursup: Depuis la réforme de 2019, l’entrée en IFSI se fait également via Parcoursup, où les candidats doivent déposer un dossier et peuvent être sélectionnés sur la base de leurs résultats scolaires, de leur motivation et de leur expérience.

Formation en IFSI

• Durée: La formation dure 3 ans et conduit au Diplôme d’État d’Infirmier.
• Contenu: Elle alterne entre enseignements théoriques, travaux dirigés, et stages cliniques dans divers secteurs de soins.
• Découvrez le Guide 2024 : Admission en IFSI, Formation et Financement pour Devenir Infirmier Diplômé d’État

Obtention du Diplôme d’État d’Infirmier (DEI)

• Pour devenir infirmier, il est indispensable de valider tous les modules de formation et de réussir les évaluations cliniques en stage, ainsi que le mémoire de fin d’études.

Enregistrement auprès de l’Ordre des Infirmiers et à l’Agence Régionale de Santé (ARS)

• Après l’obtention du DEI, il faut s’enregistrer auprès de l’Ordre des Infirmiers et de l’ARS pour pouvoir exercer légalement la profession.

Conseils supplémentaires pour passer d’aide-soignant à infirmier

• Formation continue: Une fois devenu infirmier, il est possible de se spécialiser via des formations complémentaires (ex. : infirmier anesthésiste, infirmier de bloc opératoire, etc.).
• Validation des Acquis de l’Expérience (VAE): Pour ceux qui ont une longue expérience professionnelle comme aide-soignant, il est possible de valider certains modules de formation par la VAE.

La transition de aide-soignant à infirmier est un chemin exigeant mais enrichissant, offrant de nouvelles opportunités professionnelles et une évolution de carrière significative dans le domaine de la santé.

Quel est le salaire moyen d’une infirmière en 2025 ?

Salaire moyen d’une infirmière en France en 2025 : des écarts marqués selon les secteurs

En 2025, le salaire d’une infirmière varie considérablement en fonction du secteur d’exercice, de l’expérience et des spécialisations.

Dans le secteur public hospitalier, une infirmière gagne en moyenne entre 1 950 € et 3 800 € brut par mois, avec un salaire net estimé à 2 530 € mensuels. Cette rémunération suit une grille indiciaire : une infirmière débutante (grade 1) commence à 1 944 € brut, tandis qu’une infirmière expérimentée (grade 2) peut atteindre jusqu’à 3 578 € brut.

Les primes jouent un rôle majeur dans la rémunération :

• Prime Ségur : +183 € nets/mois
• Travail de nuit : +25 % sur le traitement indiciaire brut
• Dimanches et jours fériés : 60 € supplémentaires
• Prime Veil : 90 € nets/mois
• Indemnité de sujétion : équivalent à 13 heures sup.

Une infirmière débutante travaillant 10 à 12 nuits par mois peut ainsi voir son salaire brut augmenter de plus de 200 €.

Dans le secteur privé (cliniques, EHPAD), les rémunérations sont en moyenne inférieures de 5 à 15 % par rapport au public, avec un salaire net moyen de 2 460 € par mois.

L’exercice libéral offre les revenus les plus élevés, mais aussi une charge entrepreneuriale. Le chiffre d’affaires annuel moyen s’élève à 75 000 €, pour un revenu net estimé à 3 375 € mensuels avant impôts.

Selon le statut :

• Remplaçant : 30 000 € nets/an
• Collaborateur : 35 000 € nets/an
• Titulaire : 43 000 € nets/an

Les infirmières spécialisées (IADE, IBODE) bénéficient de grilles salariales plus avantageuses, allant jusqu’à 3 785 € brut mensuel. Quant aux cadres de santé, ils peuvent prétendre à 38 000 à 65 000 € bruts par an, selon l’ancienneté.

Enfin, malgré une inflation persistante, le point d’indice de la fonction publique reste gelé en 2025. Les hausses de rémunération se concentrent donc sur les primes indemnitaires, afin de rendre le métier plus attractif et de lutter contre les abandons de formation, qui touchent actuellement 21 % des étudiants infirmiers.