Angélique Khaled vient de prendre un rôle crucial dans l’amélioration de la qualité en Ehpad au sein de la Haute Autorité de santé (HAS). Avec son expérience et ses compétences, elle va contribuer à la mise en place de nouvelles normes et pratiques pour le bien-être des résidents.
Angélique Khaled, un parcours professionnel remarquable dans les domaines social et de l’emploi
Angélique Khaled a connu un parcours professionnel impressionnant, avec une expérience variée dans le domaine social et de l’emploi. Diplômée de l’EHESP (École des Hautes Études en Santé Publique) en 2003, elle a occupé plusieurs postes clés au cours de sa carrière.
En effet, elle a été nommée directrice départementale de la cohésion sociale (DDCS) des Yvelines en septembre 2020. Par ailleurs, elle a travaillé comme directrice départementale de l’emploi, du travail et des solidarités des Yvelines.
En outre, Angélique Khaled a occupé des postes politiques, notamment en tant que première adjointe au maire de Bourg-la-Reine. Elle y était responsable de la famille, du développement social et de l’économie sociale et solidaire.
Son profil LinkedIn témoigne de ses 10 postes et de ses nombreuses compétences, soulignant l’ampleur de ses responsabilités et son engagement en faveur du bien-être social et de l’emploi. Ses réalisations professionnelles font d’elle une figure marquante et influente dans ces domaines.
La HAS renforce son engagement pour améliorer la qualité de vie en Ehpad
La Haute Autorité de Santé (HAS) travaille activement pour optimiser la qualité de vie des personnes accueillies en Ehpad. L’organisme a élaboré un programme spécifique, Qualité de vie en Ehpad, comprenant quatre recommandations pour améliorer la prise en charge dans ces établissements.
En mars 2022, la HAS a publié deux documents clés pour soutenir les établissements et services sociaux et médico-sociaux (ESSMS) dans l’évaluation de leurs activités et de la qualité de leurs prestations. Il s’agit du premier référentiel national et du manuel d’évaluation.
Ce nouveau dispositif d’évaluation, centré sur la personne accompagnée, est destiné à être appliqué par tous les ESSMS, y compris les Ehpad. Il établit des exigences à satisfaire pour garantir une prise en charge de qualité et fournit les éléments nécessaires pour évaluer leur respect.
Ainsi, la HAS s’engage résolument pour améliorer la qualité de vie en Ehpad, en mettant en œuvre des outils et des recommandations adaptés au contexte spécifique de ces établissements accueillant des personnes âgées dépendantes.
Le programme Qualité de vie en Ehpad de la HAS : un soutien essentiel pour les résidents
La Haute Autorité de Santé (HAS) a développé le programme Qualité de vie en Ehpad, visant à améliorer la qualité de vie des résidents en Ehpad en se basant sur quatre niveaux complémentaires. Ce programme englobe de multiples aspects, allant de l’accueil à l’accompagnement, en passant par le cadre de vie et la vie quotidienne, jusqu’à la vie sociale des résidents.
Pour mettre en œuvre ce programme, la HAS a élaboré des recommandations de bonnes pratiques professionnelles, en se fondant sur la définition de la qualité de vie proposée par l’OMS en 1993. Ces recommandations concernent l’accueil de la personne et son accompagnement (volet 1), le cadre de vie et la vie quotidienne (volet 2), ainsi que la vie sociale des résidents (volet 3).
Depuis 2010, le programme Qualité de vie en Ehpad a connu plusieurs évolutions, dont l’ajout d’un volet sur les interactions entre état de santé et qualité de vie (volet 4). Il s’inscrit dans un contexte juridique qui a favorablement évolué pour reconnaître les droits des usagers en Ehpad.
Grâce à ce programme, la HAS contribue à promouvoir des pratiques professionnelles adaptées pour améliorer la qualité de vie des résidents en Ehpad, en tenant compte de leurs besoins spécifiques et de leurs attentes.
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