Réussir sa convention de coopération entre EHPAD et hôpital : clés du succès

Face à la problématique croissante du vieillissement de la population et des enjeux liés à la prise en charge des personnes âgées, il est essentiel d’améliorer la coopération entre les EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) et les hôpitaux. Dans ce contexte, les conventions de coopération représentent un levier majeur pour assurer une prise…

Face à la problématique croissante du vieillissement de la population et des enjeux liés à la prise en charge des personnes âgées, il est essentiel d’améliorer la coopération entre les EHPAD (Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) et les hôpitaux. Dans ce contexte, les conventions de coopération représentent un levier majeur pour assurer une prise en charge optimale des résidents en situation de santé critique.

Les conventions de coopération permettent d’abord de simplifier l’accès aux soins et de limiter les temps d’attente pour les résidents en EHPAD. Pour être efficaces, ces conventions doivent être construites sur des bases solides et tenir compte des contraintes et des spécificités propres à chaque établissement.

La première étape pour réussir une convention de coopération est de poser le cadre des collaborations entre EHPAD et hôpital. Il est important de comprendre les enjeux de l’interconnaissance et du partenariat, ainsi que les activités liées à la coordination des parcours de soins.

La qualité de la coopération tient également à la manière de travailler de chacun. Le respect et la compréhension des contraintes auxquelles sont soumises les différentes équipes sont cruciaux pour le bon fonctionnement du partenariat. Les EHPAD doivent par exemple s’engager à réaccueillir leurs résidents hospitalisés dès que leur retour en maison de retraite est possible.

Pour renforcer les liens entre les deux structures, il est recommandé de désigner un référent chargé de faire le lien entre les établissements partenaires. Ce référent peut être un coordonnateur général des soins ou un médecin coordonnateur, selon les besoins et les ressources de chaque établissement.

La communication régulière entre les équipes des deux structures est également un facteur clé de succès. Des réunions, des échanges téléphoniques ou des rencontres informelles entre les professionnels permettent d’assurer un suivi et une coopération efficace.

Les conventions de coopération peuvent également être renforcées par la mise en place de numéros de téléphone dédiés pour faciliter les échanges entre les professionnels de santé. Ces dispositifs permettent d’optimiser la prise en charge des résidents et de répondre rapidement à leurs besoins en soins.

Enfin, la durée de la convention est un élément à prendre en compte. Une convention peut être à durée déterminée ou indéterminée, en fonction des besoins et des objectifs des deux structures. Les formes de coopération spécifiques prévues par la législation, telles que les communautés hospitalières de territoire, peuvent également être envisagées.

En somme, la réussite d’une convention de coopération entre EHPAD et hôpital repose sur une communication efficace, un engagement mutuel et une adaptation aux contraintes et spécificités de chaque structure. La mise en place de référents, de numéros de téléphone dédiés et le respect des contraintes des deux établissements sont autant de leviers pour renforcer la coopération et améliorer la prise en charge des résidents en situation de santé critique.