0.00€

Votre panier est vide.

Les aides du gouvernement pour les personnes âgées dépendantes en 2023 : tout ce que vous devez savoir

Les personnes âgées dépendantes ont souvent besoin d’une aide extérieure pour pouvoir rester à leur domicile ou être hébergées dans un établissement médico-social. Heureusement, le gouvernement offre plusieurs types d’aides pour les personnes âgées dépendantes. Dans cet article, nous allons vous expliquer les différentes aides disponibles, les critères d’éligibilité, comment les demander et bien plus encore.

Sommaire

L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) :

L’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) est une aide financière destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans, en situation de perte d’autonomie. Selon le niveau de dépendance, cette allocation peut être versée en totalité ou en partie pour couvrir les dépenses nécessaires au maintien à domicile ou pour financer une partie du tarif dépendance si le bénéficiaire est hébergé en établissement médico-social tel qu’un EHPAD.

Pour bénéficier de l’APA, il est nécessaire de remplir certaines conditions, notamment être résident en France, avoir des ressources financières limitées et être en situation de perte d’autonomie. Il existe deux types d’APA : l’APA à domicile et l’APA en établissement.

Pour faire une demande d’APA, il est recommandé de se rapprocher des services du Conseil départemental. La demande peut être effectuée en ligne ou par formulaire papier, selon les départements. Il est important de noter que la demande doit être accompagnée d’une évaluation de la perte d’autonomie réalisée par un professionnel de santé.

Le montant de l’APA dépend du niveau de dépendance et des ressources financières du bénéficiaire. En général, l’APA est versée mensuellement. Il est également possible de cumuler l’APA avec d’autres aides financières telles que l’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) ou des aides fiscales pour les dépenses liées à l’amélioration de l’habitat ou l’installation d’équipements spécifiques pour la sécurité des personnes âgées dépendantes.

Il est important de souligner que l’APA est soumise à une réévaluation régulière pour s’assurer que le montant de l’aide correspond toujours au niveau de dépendance du bénéficiaire. En cas de changement de situation, il est donc nécessaire de contacter les services compétents pour procéder à une nouvelle évaluation de la perte d’autonomie et ajuster le montant de l’APA en conséquence.

En résumé, l’APA est une aide financière destinée aux personnes âgées de plus de 60 ans en situation de perte d’autonomie. Elle peut être versée en totalité ou en partie pour couvrir les dépenses liées au maintien à domicile ou au tarif dépendance en établissement médico-social. Pour faire une demande d’APA, il est recommandé de se rapprocher des services du Conseil départemental et de fournir une évaluation de la perte d’autonomie. Le montant de l’APA dépend du niveau de dépendance et des ressources financières du bénéficiaire et est soumis à une réévaluation régulière.

L’Aide ménagère

La prestation d’Aide ménagère est une aide destinée aux personnes âgées ou handicapées qui ont des difficultés pour effectuer les tâches ménagères de base, telles que le nettoyage des sols, l’entretien des équipements ménagers, le nettoyage des surfaces, l’époussetage des meubles et des objets, l’aération des pièces et le rangement. Cette aide peut également inclure l’entretien du linge, comme le lavage et le repassage à domicile. Les conditions pour bénéficier de cette prestation varient en fonction des structures qui la proposent. En général, il faut avoir plus de 65 ans (ou 60 ans si l’on est reconnu inapte au travail), avoir des difficultés à effectuer les tâches ménagères et avoir des revenus mensuels inférieurs à un certain plafond.

La prestation d'Aide ménagère est une aide destinée aux personnes âgées ou handicapées qui ont des difficultés pour effectuer les tâches ménagères de base
La prestation d’Aide ménagère est une aide destinée aux personnes âgées ou handicapées qui ont des difficultés pour effectuer les tâches ménagères de base

Il est possible de demander une aide financière pour l’Aide ménagère auprès de différentes structures. Par exemple, l’Assurance Maladie peut aider à financer une couverture complémentaire santé, et une aide exceptionnelle peut être attribuée pour compenser un déséquilibre budgétaire en cas de baisse ou d’absence de revenus dus à une maladie, une maternité, un accident de travail ou un décès. En outre, la prestation de compensation du handicap (PCH) peut être versée par le département pour rembourser les dépenses liées à la perte d’autonomie.

Il existe également des services d’aide et d’accompagnement à domicile qui proposent l’Aide ménagère, ainsi que d’autres prestations telles que la garde d’enfants, le soutien scolaire, l’assistance aux personnes âgées ou handicapées, le petit bricolage, le jardinage et l’assistance informatique et administrative. Ces services peuvent être proposés par le Département si les conditions sont remplies.

Pour bénéficier de l’Aide ménagère, il est généralement nécessaire de remplir un dossier et de faire une demande auprès de la structure compétente. Les modalités et les conditions peuvent varier en fonction de la structure et de la région.

Les aides fiscales pour les personnes âgées dépendantes

Les personnes âgées dépendantes peuvent bénéficier de différentes aides fiscales pour couvrir leurs dépenses liées à la dépendance. La réduction d’impôt pour dépenses de dépendance est une aide fiscale accordée aux personnes hébergées en EHPAD ou en maison de retraite médicalisée. Cette réduction est égale à 25% des dépenses supportées avec un plafond à 10 000 € par personne hébergée et une réduction maximale de 2 500 € par an et par personne. Les plafonds annuels de dépenses pour cette aide sont fixés à 12 000 €, majorés de 1 500 € par membre du foyer âgé de plus de 65 ans, avec un plafond total de 15 000 €.

En plus de cette réduction d’impôt, les personnes âgées dépendantes peuvent également bénéficier d’autres aides fiscales telles que l’exonération de charges sociales et la réduction d’impôt pour l’utilisation d’un service d’aide à domicile. Il est important de noter que les établissements d’accueil pour personnes âgées doivent être situés en France et héberger au moins 25 personnes âgées dépendantes pour être éligibles à ces aides fiscales.

D’autres aides fiscales peuvent également être accordées aux personnes âgées dépendantes en fonction de leur situation. Par exemple, un abattement fiscal sur le revenu global du foyer fiscal est accordé aux personnes âgées de plus de 65 ans ou aux contribuables titulaires de la carte d’invalidité ou d’une pension militaire ou d’accident du travail pour au moins 40%. En outre, les personnes qui aident un proche âgé en l’hébergeant durablement chez eux ou en participant à ses frais d’hébergement en EHPAD peuvent également bénéficier d’aides fiscales.

En conclusion, il existe différentes aides fiscales pour les personnes âgées dépendantes, notamment la réduction d’impôt pour dépenses de dépendance, l’exonération de charges sociales, la réduction d’impôt pour l’utilisation d’un service d’aide à domicile, l’abattement fiscal sur le revenu global du foyer fiscal, ainsi que des aides fiscales pour les aidants. Il est important de vérifier les critères d’éligibilité et les plafonds de dépenses pour chaque aide fiscale avant d’en faire la demande.

Les aides des caisses de retraite

Les caisses de retraite peuvent fournir des aides financières et sociales pour les personnes âgées en situation de fragilité qui ont besoin d’aide pour bien vivre à domicile et pour prévenir le risque de perte d’autonomie. Ces aides sont destinées aux personnes qui ne peuvent pas bénéficier de l’Allocation personnalisée d’autonomie (APA) ou qui ont besoin d’une aide complémentaire. Les caisses de retraite peuvent également aider les personnes âgées à financer des travaux d’amélioration et d’adaptation de leur logement pour mieux vivre au quotidien. Les aides proposées peuvent varier selon les caisses de retraite, mais elles comprennent généralement une aide à domicile, une aide au répit pour les aidants, une aide pour les prothèses auditives et dentaires, une aide à la mobilité, une aide aux vacances, une aide financière pour les soins à domicile et une aide financière pour les proches aidants.

Les caisses de retraite peuvent également offrir une assistance financière aux retraités en difficulté ou confrontés à des événements imprévus tels que des problèmes financiers, des problèmes de santé, des difficultés administratives, des divorces, des handicaps ou des situations d’isolement. Dans certains cas, ces aides peuvent être ponctuelles et sont accordées après examen de la situation de la personne âgée et des ressources disponibles.

Il convient de noter que les différentes caisses de retraite peuvent offrir des aides différentes. Certaines caisses peuvent offrir des aides spécifiques à des groupes de personnes, telles que les fonctionnaires territoriaux et les fonctionnaires hospitaliers. Pour obtenir des informations sur les aides spécifiques offertes par votre caisse de retraite, il est recommandé de consulter son site web ou de contacter directement votre caisse de retraite.

Enfin, il est important de souligner que les aides des caisses de retraite ne sont pas automatiques. Les personnes âgées doivent répondre à certains critères d’éligibilité pour bénéficier de ces aides. Les critères peuvent varier selon les aides, mais ils sont généralement liés à l’âge de la personne, à son niveau d’autonomie, à ses revenus et à ses besoins spécifiques.

L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA)

L’Allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA) est une prestation mensuelle destinée aux retraités qui disposent de faibles ressources et qui vivent en France. Cette allocation leur garantit un revenu minimal et est versée par leur caisse de retraite ou la MSA, sous certaines conditions. Pour pouvoir bénéficier de l’ASPA, il est nécessaire d’avoir au moins 65 ans ou 62 ans en cas d’inaptitude au travail ou d’incapacité permanente, et d’avoir des ressources annuelles inférieures à un certain montant, fixé à 11 532,96 € pour une personne seule et à 17 904,96 € pour un couple depuis le 1er janvier 2023. Depuis cette date, le montant maximal de l’ASPA est de 961,08 € par mois pour une personne seule et de 1 492,08 € par mois pour un couple.

Il est important de noter que l’ASPA remplace l’ancienne allocation du minimum vieillesse depuis 2006. Cette allocation permet aux personnes ayant peu cotisé à la retraite de bénéficier d’un minimum de ressources. Si vous percevez une retraite personnelle ou de réversion mais que vous ne bénéficiez pas d’un revenu suffisant, vous pouvez également prétendre à l’ASPA, sous certaines conditions.

Enfin, il convient de souligner que l’ASPA n’est pas une prestation contributive, contrairement à d’autres aides comme la retraite de base et la retraite complémentaire. Elle est destinée à garantir un niveau minimum de revenus aux personnes âgées qui en ont besoin, et peut constituer un complément de ressources dans certains cas.

L’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI)

L’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI) est une aide financière destinée aux personnes ayant une incapacité permanente de travail (IP) d’au moins 66% et disposant de faibles ressources. Elle est versée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV) et peut être accordée en complément d’une pension d’invalidité ou d’une retraite pour inaptitude au travail. Le montant de l’ASI dépend des ressources de la personne, de sa situation familiale et de son lieu de résidence. Elle peut être versée mensuellement ou trimestriellement. Pour en bénéficier, il est nécessaire de faire une demande auprès de la CNAV et de fournir certains documents justifiant de la situation personnelle et financière du demandeur. En outre, certaines ressources ne sont pas prises en compte dans le calcul de l’ASI, telles que l’allocation adulte handicapé (AAH) ou l’allocation de solidarité aux personnes âgées (ASPA). Enfin, il est important de noter que l’ASI peut être cumulée avec d’autres aides sociales, telles que la prime d’activité ou le RSA.

L’Aide sociale à l’hébergement (ASH)

L’Aide Sociale à l’Hébergement (ASH) est une aide financière destinée aux personnes âgées en situation de faibles ressources qui résident en établissement spécialisé ou chez un accueillant familial agréé. Cette aide permet de prendre en charge tout ou partie des frais liés à l’hébergement. Pour y prétendre, il faut être âgé de plus de 65 ans, ou de plus de 60 ans en cas d’inaptitude au travail, résider en France de manière stable ou disposer d’un titre de séjour en cours de validité. Les ressources du demandeur ne doivent pas dépasser le montant des frais d’hébergement.

Le service départemental en charge de l’ASH prend en charge totalement ou partiellement les frais engendrés par l’hébergement en établissement spécialisé ou chez un accueillant familial agréé. Cette aide est attribuée sous certaines conditions. Le demandeur doit notamment résider en France de manière stable, disposer de ressources inférieures aux frais d’hébergement et être âgé de plus de 65 ans, ou de plus de 60 ans en cas d’inaptitude au travail.

L’ASH est une participation financière départementale accordée sous forme d’avance aux personnes âgées qui résident en établissement ou chez un accueillant familial et qui rencontrent des difficultés pour en supporter le coût. Les bénéficiaires doivent répondre à certains critères. L’ASH permet ainsi de prendre en charge totalement ou partiellement les frais liés à l’hébergement en établissement spécialisé ou chez un accueillant familial.

Le résident qui ne peut régler l’intégralité des frais d’hébergement peut faire une demande d’Aide Sociale à l’Hébergement auprès du Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de son dernier domicile qui transmettra au conseil départemental. Si le demandeur remplit les conditions requises, le conseil départemental prend en charge tout ou partie des frais engendrés par l’hébergement en établissement spécialisé ou chez un accueillant familial agréé.

Le montant de l’ASH varie en fonction des ressources du demandeur et des frais d’hébergement. Il est calculé par le conseil départemental qui prend en compte les ressources du demandeur ainsi que les frais d’hébergement. Un minimum est obligatoirement laissé au bénéficiaire par le conseil départemental. Il s’agit de 1% du montant annuel de l’Allocation de Solidarité aux Personnes Âgées (ASPA), ex-minimum vieillesse, soit 110 € par mois en 2022.

L’ASH est accordée sous réserve de respecter certains critères, notamment d’âge et de résidence. Le demandeur doit ainsi avoir plus de 65 ans, ou plus de 60 ans en cas d’inaptitude au travail, et résider en France de manière stable ou disposer d’un titre de séjour en cours de validité. Le domicile privé du demandeur doit également être situé dans le département depuis plus de 3 mois.

Articles liés

Laisser un commentaire

Actualité ehpad et secteur médico-social

L’économie sociale et solidaire face aux défis : Le groupe SOS à la croisée des chemins

Dans un contexte économique et social en pleine mutation, le groupe SOS, acteur majeur de l'économie sociale et solidaire en France, se trouve confronté...

Clariane cède ses résidences services : une nouvelle ère pour “Les Essentielles” avec Odalys

L’annonce retentissante de Clariane secoue le paysage des résidences services en France. Le groupe a cédé son activité « Les Essentielles » à Odalys,...

La cote d’opinion des EHPAD privés en hausse : Défis et perspectives du secteur du grand âge

Le secteur des Établissements d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) connaît des évolutions notables en termes de perception publique. Après une baisse significative entre...