La Fondation Partage et Vie, anciennement connue sous le nom de Fondation Caisses d’Épargne pour la Solidarité, est une entité française reconnue d’utilité publique. Sa mission principale est de lutter contre les exclusions sociales, en particulier dans le domaine de la dépendance liée à l’âge, à la maladie ou au handicap.
Dans un monde où le vieillissement de la population est une réalité incontournable, la Fondation Partage et Vie se distingue par son approche innovante et humaine. En déployant la méthode Montessori dans ses unités protégées, elle offre une nouvelle perspective sur les soins aux personnes âgées. Cette approche, centrée sur les capacités préservées des résidents, a permis d’améliorer la qualité de vie des résidents et la satisfaction du personnel. En parallèle, la Fondation a lancé une étude scientifique inédite, “IMeMori”, pour mesurer les impacts de cette méthode. Un an après son déploiement, le bilan est positif. Une révolution dans le soin aux aînés est en marche.
Sommaire
- La Fondation Partage et Vie est un acteur majeur dans le domaine de la dépendance et du handicap
- Partage et Vie : Une Stratégie de Soins Innovante et Personnalisée
- Partage et Vie : Une démarche qualité au service des plus fragiles
- La méthode Montessori : une révolution dans les soins aux personnes âgées
La Fondation Partage et Vie est un acteur majeur dans le domaine de la dépendance et du handicap
Créée en 2001, la Fondation a évolué au fil des années pour devenir en 2016 la Fondation Partage et Vie. Cette transformation a marqué une séparation avec la direction du groupe bancaire, instaurant une nouvelle gouvernance. Malgré ces changements, la mission d’intérêt général est restée la même : lutter contre toutes les formes de dépendance liées à l’âge, à la maladie et au handicap.
La Fondation accompagne les personnes les plus fragiles dans leur parcours de soin. Elle s’efforce de leur offrir les meilleures conditions de vie et contribue à soulager leurs proches aidants. Son statut d’utilité publique signifie que l’État a reconnu qu’elle poursuivait une œuvre d’intérêt général.
La Fondation Partage et Vie gère un réseau de plus d’une centaine d’établissements et services répartis dans toute la France, y compris les départements d’outre-mer. Elle propose une offre de service de 127 établissements et services, dont des maisons de retraite médicalisées, des résidences autonomie, des services d’accueils de jour, des établissements pour adultes handicapés, et des services à domicile.
Au 31 décembre 2022, la Fondation comptait 7 633 places d’accueil dans le médico-social, 3 376 patients accueillis dans quatre établissements sanitaires, 17 875 personnes soutenues à domicile, et 6 495 agents et collaborateurs. Elle disposait de 454 millions d’euros de ressources.
La Fondation est présente dans 12 régions françaises métropolitaines, en Martinique et en Guadeloupe, soit 46 départements. Elle travaille étroitement avec les autorités publiques de tutelle : Agences Régionales de Santé et Conseils départementaux.
La Fondation Partage et Vie est un acteur majeur dans le domaine de la dépendance et du handicap en France. Elle continue de développer des projets pour améliorer la qualité de vie des personnes les plus fragiles et répondre aux défis sociétaux que sont le vieillissement de la population et l’allongement de la durée de vie.
Partage et Vie : Une Stratégie de Soins Innovante et Personnalisée
La Fondation Partage et Vie s’engage à promouvoir une politique de soins ambitieuse et audacieuse. Elle accueille ses résidents en évaluant leurs besoins et leur profil de soins pour leur garantir la meilleure prise en charge possible.
Dès les premiers jours, la Fondation personnalise le soin en recueillant rigoureusement les attentes et préférences du résident, son histoire de vie et ses antécédents médicaux. Elle évalue les grandes fonctions vitales pour établir un plan d’aide et de soins personnalisé.
La Fondation évalue également les capacités à consentir et l’aptitude à la prise de décision de ses résidents pour garantir l’individualisation de l’accompagnement. Elle s’assure notamment du consentement du résident à être accueilli et recueille son consentement pour tout acte à visée diagnostique et/ou thérapeutique.
Elle s’efforce de maintenir l’autonomie fonctionnelle et d’anticiper son aggravation par des actions de prévention. Elle lutte contre les risques épidémiques, de dénutrition, de chute, de complications de décubitus…
La Fondation promeut une alimentation respectant les préférences et habitudes culturelles alimentaires des résidents. Elle assure une fonction nutritionnelle, restaurative et préventive.
Elle réunit les conditions pour assurer le suivi et l’équilibration des pathologies chroniques stabilisées, la gestion des situations d’urgence, la prise en charge des affections aiguës, le suivi rapproché des défaillances d’organe de ses résidents.
La Fondation développe les compétences de son équipe soignante à l’évaluation et la prise en charge de la douleur, aux soins palliatifs et à l’accompagnement de fin de vie. Elle optimise les prescriptions médicamenteuses et sécurise le circuit du médicament pour garantir la meilleure prise en charge thérapeutique.
Elle déploie les interventions non médicamenteuses (INM), privilégiant celles assorties d’un niveau de preuves supposé. Elle a choisi la méthode Montessori, approche centrée sur la personne, adaptée aux résidents et plus particulièrement à ceux présentant des troubles neurocognitifs.
La Fondation installe des espaces et temps dédiés à la résolution collégiale des prises de décision difficiles. Elle infuse les bonnes pratiques de soins et crée les synergies nécessaires entre les acteurs du soin en déployant la formation des Fondamentaux du soin.
Enfin, elle renforce la démarche qualité et la gestion des risques, qui constituent une obligation et un levier fort pour améliorer les pratiques professionnelles et adapter les soins et services aux résidents.
Partage et Vie : Une démarche qualité au service des plus fragiles
La Fondation Partage et Vie, reconnue d’utilité publique, s’engage sans relâche pour répondre aux besoins des personnes dépendantes. Elle s’adapte constamment aux recommandations des autorités et des pouvoirs publics pour offrir un service de qualité. En 2022, de nouvelles actions structurantes ont été mises en place.
Un groupe de travail a été formé pour faciliter l’adoption du premier référentiel national d’évaluation des ESSMS publié par la Haute Autorité de santé (HAS). Ce groupe a pour mission d’alimenter le référentiel HAS en identifiant les bonnes pratiques de Partage et Vie, de réaliser l’autoévaluation de leurs établissements et de participer à la sélection des évaluateurs externes.
La Fondation continue de travailler sur la transparence vis-à-vis des usagers et des autorités de tutelle. La culture de déclaration des événements indésirables (EI) et des événements indésirables graves (EIG) progresse, permettant de mieux maîtriser les risques et d’améliorer l’analyse des actions à mettre en œuvre. Les EIG font l’objet d’une revue mensuelle par la direction générale.
Dans le cadre du renforcement du contrôle des EHPAD par les pouvoirs publics, la Fondation mise sur une politique d’autoévaluation continue des pratiques. Une grille d’anticipation a été diffusée aux équipes. Elle reprend l’ensemble des points de vigilance à observer pour garantir la qualité optimale d’accompagnement des résidents.
En 2022, Partage et Vie a relancé son enquête nationale de satisfaction. Plus de 6 400 personnes (résidents et familles) ont répondu. Le niveau de satisfaction global reste stable avec un score élevé de 94 % de réponses positives. À noter, 92 % des résidents recommanderaient leur établissement à un proche.
La Fondation propose une offre de service de 127 établissements et services répartis dans toute la France. Il s’agit de maisons de retraite médicalisées, de résidences autonomie, de service d’accueils de jour, d’établissements pour adultes handicapés, et des services à domicile.
En 2022, la Fondation a accueilli 7 633 personnes dans le médico-social, 3 376 patients dans quatre établissements sanitaires et a soutenu 17 875 personnes à domicile. Elle compte 6 495 agents et collaborateurs et dispose de 454 millions d’euros de ressources.
La Fondation Partage et Vie, par sa démarche qualité, s’engage à offrir les meilleures conditions de vie aux personnes les plus fragiles et à contribuer à soulager leurs proches aidants.
La méthode Montessori : une révolution dans les soins aux personnes âgées
En 2022, la Fondation Partage et Vie a fait un pas audacieux en déployant la méthode Montessori dans ses unités protégées. Cette approche, qui a fait ses preuves dans l’éducation des enfants, a été adaptée pour les personnes âgées, offrant des avantages considérables pour les résidents et le personnel.
La méthode Montessori se concentre sur les capacités préservées des résidents plutôt que sur leurs déficits. Elle offre aux équipes les outils pour créer un environnement propice à l’épanouissement des résidents. L’objectif est d’adopter une “posture de facilitateur”, en encourageant les résidents à agir par eux-mêmes et en mettant en place des activités significatives.
Pour garantir la pérennisation de cette méthode, un référent Montessori est nommé dans chaque établissement. Ces référents, issus de divers profils professionnels, ont pour mission de maintenir la méthode dans le temps et d’assurer la transmission de la pratique aux nouveaux arrivants.
En parallèle du déploiement de la méthode Montessori, la Fondation a lancé l’étude scientifique “IMeMori”. Cette étude, inédite dans le secteur, vise à mesurer les impacts cliniques et organisationnels de la méthode. Après 12 mois de déploiement, le premier bilan est positif, avec une bonne adhésion sur le terrain.
Les résidents sont encouragés à participer à des activités quotidiennes, comme faire leur lit, mettre la table, s’occuper des animaux, préparer le repas, distribuer le courrier, etc. En se sentant utiles, ils retrouvent l’estime d’eux-mêmes et préservent leurs acquis.
L’application de la méthode Montessori a également permis de renforcer les liens entre les résidents et le personnel. Les résidents ne voient plus le personnel uniquement comme des soignants, mais aussi comme des facilitateurs de leur autonomie.