Le 4 septembre, l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) lance une enquête nationale majeure. Dans la visée de l’Anap ? Le secteur sanitaire et médico-social, ses pratiques en térms de restauration et l’application des lois environnementales actives.
L’esprit de cette enquête nationale ? évaluer l’intégration des lois Egalim et Agec par les acteurs de ces secteurs. Un rappel : elles imposent des mesures pour réduire le gaspillage alimentaire, valoriser les biodéchets, diminuer l’utilisation de produits plastiques, et plus encore.
L’objectif de l’Anap est ambitieux : faire un état des lieux anonymisé des pratiques, mais aussi identifier les tendances actuelles. Le but ? Démultiplier les bonnes pratiques et embarquer les établissements vers une restauration écoresponsable et des achats durables.
Dans la cible de cette enquête, on trouve les professionnels de la logistique, de la restauration, des achats, de l’environnement, et tous ceux qui participent à l’application de ces lois. Un questionnaire est accessible en ligne pour ceux qui sont concernés.
Au terme de cette initiative, l’Anap envisage de partager les conclusions et les enseignements recueillis. La perspective : proposer à la direction générale de l’offre de soins (DGOS) des recommandations pour aider les établissements à élaborer une politique écologique ambitieuse en matière de restauration.
Nous citeons Franck Caupin, expert logistique à l’Anap : “La fonction restauration doit impérativement réinventer ses pratiques pour engager la transition vers des achats durables et écoresponsables. Notre enquête nationale va nous permettre de tracer une feuille de route concrète, assortie de recommandations et d’outils décisionnels essentiels aux établissements pour leur permettre d’atteindre les objectifs fixés par les pouvoirs publics.
En résumé, outre la volonté de transition écologique, l’Anap cherche à aider les établissements à comprendre et mettre en œuvre des dispositifs législatifs pour une restauration plus respectueuse de l’environnement. Une étape clé dans l’établissement d’une politique écologique plus ambitieuse dans le secteur sanitaire et médico-social.
Écosanté : quand le secteur de la santé passe au vert
Au moment où les crises sanitaires et environnementales se croisent, l’Agence nationale de la performance sanitaire et médico-sociale (Anap) lance une enquête nationale pour une restauration écoresponsable dans les institutions de santé.
Dans le contexte actuel, les services de santé sont confrontés à une double préoccupation. Ils doivent non seulement veiller à la qualité des soins, mais aussi réduire leur empreinte écologique. L’enjeu est ainsi de créer un système de santé résilient qui respecte l’environnement tout en étant efficace pour les patients.
Les résultats de cette enquête pourraient servir de référence et guider l’évolution des pratiques. Par exemple, les hôpitaux, cliniques et maisons de retraite sont encouragés à recycler les déchets de leurs services de restauration. L’enquête souligne également la nécessité de minimiser l’utilisation de plastiques et de réduire le gaspillage alimentaire.
Le rôle potentiel des cuisines hospitalières dans la transition écologique est trop souvent négligé. C’est dans cette optique que l’Anap propose de mettre en place des pratiques respectueuses de l’environnement en reconnaissant leur rôle vital dans la promotion d’une alimentation saine et durable.
Aller au-delà de la simple conformité aux lois Egalim et Agec est également un défi important. Il s’agit de prendre une longueur d’avance et d’intégrer une perspective écologique dans toutes les activités du secteur de la santé.
Inversement, on met l’accent sur l’importance de sensibiliser les patients à des choix alimentaires plus écologiques. Éduquer les patients à une alimentation écoresponsable contribue largement à une meilleure santé, et constitue donc une part importante des soins de santé préventifs et continus.
Selon un rapport récent de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), un virage vers une restauration plus durable pourrait aider à prévenir les maladies non transmissibles liées à l’alimentation, tout en réduisant le gaspillage et l’impact environnemental.
En somme, cette initiative de l’Anap se positionne à l’avant-garde d’un mouvement mondial cherchant à intégrer la santé et l’environnement de manière holistique. Une approche qui, nous l’espérons, sera un modèle pour les institutions de santé du monde entier.